Représentations du chevalier dans l’art roman : entre réalité, imaginaire et merveilleux

Térence Le Deschault de Monredon, docteur en Histoire de l’Art Le chevalier occupe une place de choix dans les différentes manifestations de l’art roman. Il apparaît sur tous types de supports et sur des œuvres de nature diverse. Cette prolifération de la figure du noble guerrier pose un certain nombre de problèmes d’interprétation, car elle…

La confusion des passés : l’exemple de la Chasse de Théodoric sculptée à l’entrée de la basilique Saint-Zénon à Vérone.

Mathieu Beaud, Institut national d’Histoire de l’Art, Paris. Cette communication propose de mener une réflexion sur la conception, au XIIe siècle, d’un passé où se confondent légendes, narrations bibliques et histoire pour composer une mémoire civique. La légende de la chasse de Théodoric placée à l’entrée du portail de la Basilique San Zeno de Vérone…

Les mirabilia mythologiques dans l’espace ecclésial

Laurence Terrier, Université de Neuchâtel (Suisse) Les sujets issus de la mythologie gréco-romaine furent transmis durant le Moyen Âge à travers les vestiges de l’époque romaine et plusieurs traditions littéraires. Si de nombreuses études ont, dès les années 1930, repéré des sujets mythologiques au sein des églises, c’est essentiellement l’identification de l’épisode représenté qui a…

Provoquer le miracle en Terre Sainte au XIIe siècle : l’église hospitalière d’Emmaüs (Abou Gosh) et sa crypte

Nicolas Faucherre, Heike Hansen, Andréas Hartmann-Virnich, Aix-Marseille Université L’église d’Abou Gosh, près de Jérusalem, construite vers 1160 par les Hospitaliers sur un site identifié par une tradition aux origines incertaines avec l’Emmaüs de l’Evangile, est surtout célèbre pour ses magnifiques peintures murales byzantines, réalisées peu avant la conquête de Jérusalem par Saladin en 1187. L’édifice…

Se rendre à Rome pour voir des merveilles (ou les imaginer) au XIIe siècle. A propos des Mirabilia Urbis Romæ

Xavier Barral i Altet, Université de Rennes, Université de Venise Cà Foscari La rédaction la plus ancienne (Vat. 3973) que nous connaissons des Mirabilia Urbis Romae est datée des années 1140-1143. Elle est insérée dans le Liber Polypticus de Benoît, chanoine de Saint-Pierre, publiée par Paul Fabre et Louis Duchesne dans leur édition du Liber…