Pour les auteurs, témoins des premières années, c’est l’occasion de retracer l’histoire des Journées romanes afin que le public d’aujourd’hui en comprenne l’évolution, la richesse, l’originalité, sur le plan de l’Histoire de l’art, mais aussi sur le plan humain, les rencontres, l’équilibre entre les conférences et les visites, bref tout ce qui fait « l’ADN » des Journées romanes. Evoquer la genèse du projet, le tandem décisif Durliat/Ponsich, le choix de la convivialité, sans oublier les anecdotes savoureuses restées dans les mémoires… Evoquer les premiers Cahiers qui se réduisent à cent pages d’un petit format, puis, rapidement, le besoin de choisir un thème, de se concentrer sur un sujet, initialement centré sur la Catalogne mais qui, rapidement, ouvre sur l’ailleurs, le Midi, la Méditerranée, plus loin encore… Epopée, parfois, des visites sur site, qui ont mené de Saint-Guilhem-le-Désert à Barcelone, de l’Aude à l’Andorre. Avec la volonté de sans cesse faire connaître des monuments modestes voire méconnus, sans oublier les incontournables : Saint-Martin du Canigou, Serrabona… et Saint Michel de Cuxa.

Jacqueline Leclercq-Marx (Université Libre de Bruxelles, Belgique), Emmanuel Garland (Docteur en histoire de l’Art, vice-président de l’ACC)

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